LES CHIMERES JBH
Définition du mot « Chimères « d’après Wikipédia
« La symbolique de la chimère est vaste et son nom a été repris pour désigner, dans un sens étendu, toutes les créatures composites possédant les attributs de plusieurs animaux ainsi que les rêves ou les fantasmes et les utopies impossibles ». – Wikipédia-
Le mot « Chimère » chez JBH
Ainsi donc,par extension, les Oeuvres-composites-JBH qui rassemblent des objets hétéroclites, aussi biens par leurs formes que par leurs matériaux, peuvent être assimilés à des Chimères. Par exemple, un objet-JBH composé d’un morceau de moquette ( le corps) + de deux longues vis saillantes ( les yeux) + une feuille naturelle fossilisée ( la langue) = une chimère-chien à l’instar d’une chimère antique composées de portions d’animaux différents: une tête de lion + un corps de chèvre + une queue de serpent = chimère Antique.
Chimères et fantasmes
Quelques fois, les Chimères JBH sortent de cette catégorie pour entrer dans celle des fantasmes du fait même qu’elles ne ressemblent à rien. ET, ce n’est pas le moment d’en conclure que c’est » n’importe quoi » et que « ça ne sert à rien » car, s’il n’est pas possible de les identifier à une chose connue, répertoriée dans la dernière encyclopédie « des impossibles mais vrais »ces objets-chimères-JBH ont été construits avec la même démarche qu’un « objet-plante-JBH » ou qu’un « objet-fleur-JBH » se référent à la nature. Au lieu de les identifier au mouvement d’une plante pendant sa croissance ou à la géométrie d’une fleur dans sa constitution, JBH se plait à déraisonner, à faire des choses invraisemblables, méconnues aussi bien des botanistes que des généticiens à ce jour, prenant pour exemple la Nature qui nous surprend parfois dans ses créations. Par exemple? Eh bien, les crabes qui n’avancent pas dans l’axe de leur corps comme tous les autres quadrupèdes, les fleurs de « Datura » qui cherchent le soleil la tête en bas, les cigales qui chantent au lieu de travailler, les hommes qui…etc. etc.
Si, un objet-chimère-JBH peut rivaliser de fantaisie avec une chimère naturelle, JBH estime avoir réussi un tout petit pas vers l’inconnu.
LES EMPREINTES VEGETALES JBH
Vue -ci dessus- d’une empreinte de feuille d’Alocasia dite « Oreille d’éléphant » (à ne pas confondre avec l’empreinte d’un pied d’éléphant dans un champ de pâquerettes.)
Pour la Police, une empreinte sert à identifier les malfaiteurs. Pour JBH, c’est différent. Les empreintes de végétaux lui servent à construire, associées à des éléments de récupération, un monde imaginaire, peuplé, non sans humour, d’objets-plantes, d’objets-fleurs ou chimères jbh , de figures décalées de la réalité empruntant son vocabulaire.
Ce n’est surement pas une invention JBH que de considérer le monde végétal comme un répertoire de formes. Il n’y a qu’à lever les yeux sur le chapiteau corinthien d’une architecture classique pour y découvrir la copie de feuilles d’Acanthe ou bien prendre le métropolitain de Paris à la station » Bastille » pour y voir comme témoin de l’Art Nouveau, l’édicule d’entrée d’Hector Guimard (1900) tout entier inspiré de la Nature Toutefois, alors que l’Histoire nous donne de nombreux exemples d’interprétation stylistique de la végétation, JBH souhaitait plutôt utiliser les feuilles naturelles dans leur mouture originelle aussi vraie que vraie, afin de conserver toute leur authenticité dans des compositions peu conventionnelles. Un obstacle de taille s’opposa alors à cette ambition: Le dépérissement rapide d’un fragile végétal arraché à son milieu naturel. Pour le franchir, JBH mit patiemment au point une technique de pérennisation des feuilles de végétaux avec des matériaux de notre temps. La voici:
La technique des empreintes végétales de JBH consiste donc à faire de feuilles fragiles, des feuilles solides. Pour cela il se sert de la technique du chocolatier. En effet , quand un chocolatier, veut faire une feuille de chêne en chocolat, par exemple, il prend une vraie feuille de chêne, enduit une des faces de chocolat fondu, puis, une fois que le chocolat a refroidi et durci, il décolle la vraie feuille de chêne et garde une feuille de chêne en chocolat. C’est ainsi que procède JBH, mais au lieu d’utiliser du chocolat , il recouvre la feuille à reproduire d’un enduit à prise rapide.
Simple comme « Bonjour », me direz-vous! A quelques secrets près: Oui.
UNE FLEUR JBH
Ce qui porte l’intérêt de JBH pour les fleurs n’est pas qu’elles soient l’organe génital des plantes mais plutôt ce qu’elles arborent pour tenir ce rôle. Dans le but supposé d’attirer les insectes, elles ont, en effet, été dotées -selon la version botanique de JBH- d’armes visuelles efficientes: D’abord des couleurs vives qui tranchent avec leur environnement (pour se faire remarquer, sans doute) et, secundo, une structure géométrique claire, le plus souvent circulaire (qui indique clairement aux visiteurs ou se trouve le trésor)
Ce sont ces caractéristiques qui vont servir à JBH pour réaliser ses objets-fleurs- non par l’imitation de ces séductrices dans leur apparence – mais par l’organisation et le choix d’éléments correspondant à ces critères (-couleur-géométrie-structure-) .
Si l’objet-fleur-JBH répond au pouvoir séducteur d’une vraie fleur, JBH estime avoir réussi à capter une portion » d’attraction terrestre «
LE VEGETAL JBH
Quand JBH regarde une PLANTE ou un arbre, il ne voit pas un cactus ou sapin, mais » l’arrêt-sur-image » d’un film, la photo- instantanée d’un organisme au cours de son évolution. Cela est parfaitement mis en évidence par certaines vidéos montrant de sa naissance à sa maturité , la vie d’une plante. La perception de ce film révèle alors JBH une idée de mouvement issue de ses propres affects.La sensation d' »élancement » -par exemple-sera alors de notre sapin ou celle de « hérissement » de notre cactus.
Quand JBH construit un objet PLANTE, il ne cherche pas à effectuer une copie de cactus ou de sapin, il cherche plutôt à représenter, par les moyens qui lui sont propres, un mouvement spatial , expression de mouvements vitaux (Expl: Éclosion;Épanouissement;Union;etc). Si l’opération de transfuge entre la croissance d’une plante et la forme d’un objet-JBH est réussie, il estime alors avoir capté une portion de vie.
SAVOIR FAIRE
JBH est un assembleur de TROUVAILLES.
Son travail consiste à réaliser des compositions spatiales avec des fragments de végétale ou de récupérable qui ne sont choisis qu’au fur et à mesure de l’avancement de la construction.
Sur le chemin de l’inspiration Pour commencer, JBH sélectionne un ou deux éléments qui présentent un intérêt pour leurs qualités plastiques (forme, matière, dessin) et pour leurs propriétés suggestives en relation avec la nature (plantes-fleurs-animaux) . A ce moment là, personne ne sait encore dans quelle architecture vont prendre place ces éléments déterminants. Il n’y a donc pas de plans de conception ni vision à matérialiser.. Petit à petit, viendront se greffer d’autres choses puisées dans les réserves de la « caverne d’Alibaba » JBH ou fortuitement dans son environnement .Se sont ces choses additives (les trouvailles) liées au hasard qui vont orienter l’aspect final de la construction. Néanmoins, cette élaboration, tout au long de son évolution, va s’organiser autour de règles tout autant esthétiques (Harmonie, équilibre, rythmes) que mécaniques (pour la pérennité de l’objet-sculpture).
LA CAVERNE D’ALI-BABA-JBH
La Caverne « Ali-Baba-JBH »sert d’intendance à JBH
Dans cet espace mythique, en réalité dispersé géographiquement, se sont accumulés en fouillis inextricable (faisant que chaque recherche y devient une véritable exploration) toutes sortes d’objets relevant des collections ou des fabrications JBH.
Les COLLECTIONS JBH.
Il n’est pas faux de dire que JBH collectionne Tout et n’Importe Quoi. Cependant, il serait faux de préciser que ses collections, même si elles ressemblent davantage à une décharge publique qu’à un magasin de pièces détachées se font de manière irréfléchie. L’accumulation d’objets les plus divers récupérés dans son environnement (Accessoires de mode, Boutons, Bouchons, Casserole, Dents fausses ou vraies, Essuie-glace, Ficelle, Gamelle, H, I, J…) constitue ainsi la matière première de l’imaginaire de JBH.
Les FABRICATIONS JBH.
Il y a, malgré tout, dans notre environnement, des formes qu’il n’est pas possible de collectionner sous forme d’objets parce qu’elles sont éphémères et périssables: les formes végétales.Considérant pourtant qu’elles présentent un répertoire esthétique bien plus riche et varié que celui des bouteilles plastiques, JBH a entrepris de les fossiliser avant de les faire entrer dans ses compositions spatiales. Ce ne fut pas là, une réussite immédiate! La première fois que JBH tenta de transformer une feuille de salade de potager en feuille de salade en plâtre , de faire une empreinte végétale, il réalisa une galette de plâtre , la feuille écrasée par la charge…mais, au fil des ans, et par tâtonnements successifs il réussit à fabriquer, avec d’autres techniques et matériaux, une gamme étendue de feuilles solides et gracieuses, prêtes à servir dans l’art floral.
UNE RECREATION DANS LA NATURE
« Une récréation » (imaginez une cour d’école en activité) peut Etre considérée comme un TEMPS pendant lequel chacun peut abandonner provisoirement ses contraintes pour se livrer aux envies qui le démangent ;Envie de se dépenser physiquement: Envies d’exprimer des sentiments; Envie de chercher une niche de bien être; Envie autre.
« Dans la Nature » Imaginez une plage de sable ou bien une foret qui pourrait être un LIEU de récréation. Bien entendu, ce lieu détermine le possible de nos Envies :Difficile de courir dans sa cuisine ou de crier sa joie dans un cimetière. Encore moins de trouver une niche de recueillement dans un couloir métropolitain. C’est pourquoi JBH a choisi la Nature ou tout parait possible.
Qu’est ce à voir avec ce site?
PLANTESFLEURSETCHIMERESJBH est une récréation qui se joue avec la Nature , un délire qui s’approprie des formes de la Nature (plantes-fleurs-animaux) pour construire, avec toutes sortes de matériaux récupérés , une niche de protection, un abri, pierre après pierre, projet après projet, donnant à voir une autre poésie de notre quotidien.